Portage, Test produit

Test et avis du watersling Sukkiri de Lucky

Je continue sur ma lancée test des produits que je vous ai présenté dans ma sélection été 2016 avec aujourd’hui mon porte bébé de l’été, le bien nommé Sukkiri de Lucky !

J’ai ce watersling depuis ma grossesse et j’avais hâte de l’utiliser. Je pensais m’en servir surtout dans l’eau et donc aux bébés nageur, à la piscine etc. Mon avis a évolué en cours d’utilisation. Je n’ai pas été séduite tout desuite mais maintenant que je l’ai bien testé, je le trouve vraiment pratique !

Mon Litchi est née en Novembre donc j’ai pas pu m’en servir avant d’aller aux bébés nageurs en Mai (elle avait donc 6 mois). J’ai quand même fais le test sous la douche à la maison pour voir, un jour où mon Litchi était grognon et que je pensais que le bain allait être compliqué autrement. Elle a bien aimé car elle a pu jouer avec l’eau qui coule du pommeau mais j’ai pas aimé la sensation du watersling mouillé sur moi, surtout le pan qui dépasse car je ne l’avais pas coincé en faisant un leg pass (j’y reviendrais plus tard).

Revenons en à la piscine. Les premières séances on est allé en famille à la piscine avec Mister B pour être à l’aise et profiter de notre bébé ensemble mais l’objectif était que Mister B y aille seul avec le Litchi. Du coup, le sukkiri me semblait être assez indispensable pour survivre aux trajets vestiaire/bassin quand on est seul. Je pensais aussi avoir besoin de mettre le litchi à l’aise les premières fois en la gardant contre nous dans l’eau. Le problème c’est que certaines piscines n’autorisent pas les watersling (ou tout autre système de portage pour aller dans l’eau) soit parce qu’ils pensent que c’est comme un vêtement qu’on met à l’extérieur, soit parce qu’ils considèrent que c’est dangereux.  Comme on ne connaissait pas cette piscine, je n’ai pas osé garder le sukkiri sur moi pour entrer dans l’eau, comme ça on risquait pas de se faire remarquer dès le départ avec les maîtres nageur qui nous sautent dessus.  J’ai donc installé vite fait mal fait mon bébé dans le sukkiri dans les vestiaires puis direction la douche, puis la piscine et j’ai enlevé le sling au bord. Bon, le test n’était pas concluant car le sukkiri avait servi deux fois 5min, était trempé donc pas hyper agréable et pas très utile puisqu’on était deux pour porter les affaires et le Litchi. De plus, je n’arrivais pas bien à ajuster le sling sur moi quand il était sec. Une fois mouillé ça glissait mieux mais comme dit plus haut, c’est pas bien agréable. J’ai quand même continué à le prendre pour le “roder” puis je l’ai prêté à une amie deux fois pour ses vacances au soleil.

1er tentative avec un sling mal ajusté !
1er tentative avec un sling mal ajusté !

Après quelques utilisations, le tissu coulissait mieux à sec mais je ne prenais pas le temps de bien l’installer pour le peu de temps qu’il servait du coup je ne le trouvais pas très confortable. On est partie se promener une fois avant la piscine avec et il a bien dépanné car je n’avais rien pris d’autre. Par contre je trouvais que ça me cisaillait l’épaule car c’est un pli cousu (ce n’est plus le cas sur les nouveaux) et je ne déployais pas le tissu sur mon épaule. En tant que monitrice de portage,j’aurais quand même pu prendre le temps dès le départ de bien l’installer pour ne pas fausser mon jugement mais bref, je n’étais pas très convaincu.

En balade avec le sukkiri
En balade avec le sukkiri

Puis, je suis allée à la plage toute seule avec mon Litchi et là, je me suis dit que le sukkiri allait être bien utile. En fait, à la plage avec le sable et le sel le sukkiri prend tout son sens. On le rince à l’eau claire en rentrant à la maison, il sèche vite et hop, on a un sling tout beau tout propre en un rien de temps. Si on doit laver son sling ou son préformé (ou autre) après chaque sortie à la mer, ce n’est pas très intéressant car c’est long, il faut quelques utilisations pour que le tissu reprenne sa souplesse, bref c’est pas génial. L’avantage du sukkiri c’est qu’il est fait pour être mouillé souvent donc le tissu ne bouge pas trop lavage après lavage. Il est plus facile à régler maintenant qu’il est un peu rodé mais je pense qu’il va rester comme ça un moment à présent. J’ai donc mis mon Litchi dans le sukkiri en sortant de la voiture, chargé la tente de plage Ludi sur mon dos, le sac de plage et à main sur l’épaule et en route pour la plage. Je vais souvent à la plage dans les dunes donc on est pas garé au bord de l’eau. Il faut marcher un peu car avec les plages du nord et la marée, il y a de la place donc on doit faire un minimum de distance avant de s’installer. C’est simple, sans le sukkiri ce n’était pas possible d’aller à la plage seule. Bon, je pouvais prendre un autre porte bébé mais j’ai expliqué juste au dessus l’avantage du watersling à la mer. Niveau confort d’utilisation ce n’était toujours pas l’éclate mais après m’être installé, mon Litchi montrait des signes de faim et de fatigue. J’ai donc repris le sukkiri et en avant pour une tétée à la plage ! Il était 14h (oui je sais, pas bien d’aller si tôt à la plage avec un bébé mais on est dans le nord et puis zut), il faisait chaud et je sentais que j’allais en avoir pour un moment avec le Litchi collé à moi. Elle avait son chapeau d’aventurière  donc j’ai bien protégé ses jambes et j’ai le pan du sling sur sa tête pour la protéger du soleil. Ça lui a plu puisqu’elle s’est endormie dans la foulée. Du coup, j’ai bien pris le temps d’ajuster le sling, de déployer le pan sur mon épaule et là miracle : mais c’est bien confortable en fait !! Je me suis sentie bien bête de ne pas l’avoir fait plus tôt … j’ai porté mon Litchi plus de 30min comme ça et j’ai réussi à la poser sous sa tente. Aucun problème de confort, j’étais bien et grâces aux petits trous, je n’avais même pas chaud ! (concernant le pan sur la tête et la chaleur, lisez bien le paragraphe sur la sécurité un peu plus bas).

A la plage avec le sukkiri
A la plage avec le sukkiri

Une fois mon avis bien modifié sur mon sukkiri, il est devenu mon meilleur ami pour le reste de l’été. Il nous a suivi en vacances dans le sud et je retiens quelques moments magiques grâce à lui :

Marcher en plein soleil en début d’après midi dans les rues de Montpellier avec un Litchi qui dort paisiblement et une chaleur suffocante. J’ai pu lui faire de l’ombre et avoir un minimum d’air qui passe entre elle et moi. On a quand même eu chaud mais c’était moins pire qu’avec le Boba 4G.

– Passer la journée sur une barque Marseillaise à l’île du Frioul. Super pour le bateau, mon Litchi bien installé contre moi, de quoi la protéger du soleil de la tête aux pieds et avoir les mains libres pour me tenir en pleine navigation. Voir plus bas pourquoi ce choix par rapport à la sécurité.

Le sukkiri prend le large
Le sukkiri prend le large

– la tétée dodo en sortant de la piscine avec une promenade dans la forêt avant de rentrer, un régal ! Mister B n’a pas envie de prendre le sukkiri quand il y va lui. Il s’en sort donc sans, c’est son choix mais moi je continue de trouver ça bien pratique pour les trajets vestiaire bassin sauf que je ne la mets pas dedans pour la douche. Comme ça il reste sec si j’en ai besoin en sortant pour partir en balade.

Tétée dodo en sukkiri
Tétée dodo en sukkiri

Point sécurité 

Je ne m’en sers pas dans l’eau car mon Litchi est à l’aise sans être collé à nous. Il y a aussi la question de la sécurité donc le minimum à respecter pour éviter les accidents c’est de ne pas trop s’immerger dans l’eau quand bébé est dans le watersling. Pourquoi ? Car si pour X ou Y raison on perd l’équilibre et qu’on se retrouve sous l’eau, il faut pouvoir dégager le bébé du sling en un rien de temps. Si vous utilisez le sukkiri dans l’eau, veillez donc à bien savoir sortir votre enfant en quelques secondes du sling en automatisant le geste. Pour le bateau, j’ai pesé le pour et le contre : s’il y a un problème et que je n’ai pas le sling, mon bébé peut m’échapper des mains et tomber seul à l’eau ou je tombe avec mais je peux aussi l’échapper une fois dans l’eau. Le problème dans ce cas est que je dois retrouver mon bébé dans l’eau pour le récupérer et le mettre hors de danger. Si j’ai le sling, on tombe toutes les deux et le risque est de mettre trop de temps à la sortir pour qu’elle ai la tête hors de l’eau. J’en ai conclu que le moins risqué est d’avoir ma fille dans le watersling.

– Autre question de sécurité, j’ai parlé du pan sur sa tête pour lui faire de l’ombre. Alors ok, le sukkiri grâce à ses trous laisse mieux passer l’air mais il faut quand même faire bien attention. Un bébé de quelques mois doit vraiment rester sous surveillance visuelle. Dans tous les cas, la tête doit être sur le côté pour avoir les voies aériennes bien dégagées et aucun tissu ne doit toucher son visage. Avec son chapeau d’aventurière Piwapee, les bords permettent de maintenir le tissu du watersling loin de son visage, elle peut donc respirer sans problème et je reste bien vigilante.

– Dernier point sécurité, les bébés régulent mal leur température donc il faut particulièrement faire attention en cas de chaleur comme c’est le cas en été quand on porte son bébé. Adapter la tenue et vérifier régulièrement que votre enfant n’ait pas trop chaud et qu’il soit bien hydraté. C’est aussi le cas quand il n’est pas porté évidemment mais mention particulière en portage et surtout quand il dort.

fin de journée au bord de l'eau avec le sukkiri
fin de journée au bord de l’eau avec le sukkiri

Ce que j’aime avec le sukkiri

– il est léger et compact donc prend peu de place et s’emmène partout dans le sac ! On peut le replier dans sa pochette intégré (poids : 230g )

– un sling aéré, parfait pour quand il fait chaud dehors

– il sèche en un rien de temps puisqu’il est fait pour aller dans l’eau

Ce que j’aime moins :

– La matière en 100% polyester. Forcément il allait pas être en bambou tout doux pour aller dans l’eau ! Mais du coup ça pause deux problèmes : c’est pas hyper agréable car c’est du synthétique et ce n’est pas bien élastique donc il faut bien l’ajuster en faisant un serrage plis par plis mais ça s’adapte quand même moins bien qu’un tissus strech ou du sergé. Avec un tout petit bébé ce n’est pas l’idéal. Je l’utilise depuis ses 6 mois, elle sait s’agripper à moi du coup je n’ai pas de soucis mais j’ai eu des retours d’amis qui n’ont pas trouvé ça top avec un bébé de quelques semaines.

– La sensation mouillée. Alors ce que je n’aime pas c’est le pan qui dépasse des anneaux qui est trempé. Du coup il faut faire une finition pour ne pas le laisser traîner. Soit on le noue dans l’anneau soit on fait un leg pass (on le coince sous les jambes et fesses du bébé). Le leg pass a l’avantage de faire un petit boudin supplémentaire sous les fesses et les jambes du bébé, ça peut améliorer le confort d’assise et régler les problèmes de tissu qui cisaille le creux des genoux.

– le plis cousu. Depuis 2015 ce n’est plus le cas donc les nouveaux sukkiri sont en plis non cousu mais moi je l’ai acheté juste entre les deux du coup … loupé. Ce n’est pas bien grave mais c’est plus facile de déployer sur son épaule avec un plis non cousu, tout simplement.

sukkiri en bateau

Et pour finir, où trouve t-on ce super watersling et à quel prix ?

Et bien c’est Babilol qui le distribue avec un prix de vente conseillé à 32€ ou 39€ (selon le coloris).  On le trouve entre autre chez Kidyloc  ou chez maman naturelle. On le trouve ailleurs mais demandez à google dans ce cas !

Voilà, et vous, vous en pensez quoi de ce watersling Sukkiri ? 

1 réflexion au sujet de “Test et avis du watersling Sukkiri de Lucky”

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